Travail et discrimination positive

  • Il existe un certain nombre de lois : sécurisation, des employés (1947), salaire minimal (1948), durée légale de 8h/j, âge minimal d'embauche fixé à 16 ans (2006), ... Cependant, comme souvent en inde, elles ne sont pas appliquées par les entreprises qui n'hésitent pas à mettre la pression sur leurs salariés par exemple en fixant des objectifs impossibles à atteindre ou en leur demandant de multiplier les heures supplémentaires. Comme la main d'oeuvre ne manque pas, elles peuvent agir en toute impunité. Les licenciements qui sont censés être réglementés, sont aisés par exemple en cas de non atteinte des objectifs évoqués ci-dessus. Les syndicats sont en outre relativement faibles.
  • Un phénomène de travailleurs migrants existe : ce sont des paysans qui travaillent 6 mois sur leur terre et sont exploités les 6 autres mois.
  • Le taux de chômage était de 8,8% en 2013.
  • 40 millions d'enfants travaillent pour aider leur famille, ils sont alors déscolarisés. En cas d'exode vers la ville, ils sont parfois récupérés par des gangs. Il existe un encadrement théorique du travail des enfants depuis 2006 mais il n'en est rien dans les faits. Et dans les cas où l'interdiction est réellement appliquée, de nombreux risques apparaissent : baisse des revenus familiaux et précarisation, violences familiales, risque de trafic d'enfants ...
  • Le travail des femmes a doublé en 25 ans. Cependant des inégalités existent : jugées inférieures, elles perçoivent un salaire plus bas. D'après les statistiques officielles, elles représenteraient 25% de la main d'oeuvre. Dans les faits, 90% des femmes actives ne seraient pas comptabilisées (ex : travail dans les champs, travail en tant que "domestiques", ...)
  • Soulignons enfin qu'un métier n'est pas lié à une caste précise : le statut de fonctionnaire ou d'ingénieur existe dans toutes les castes. Un système de discrimination positive a en effet été mis en place : les "scheduled castes" (castes les plus basses), les "scheduled tribes" (population tribale) et les hors-castes comme les dalits bénéficient de quotas dans le public. L'Inde est le premier pays à les avoir introduits. Si ces catégories représentent 50% de la population, le quota de postes réservés n'est toutefois que de 27% dans le secteur public et dans l'éducation.
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