Education

  • L'Inde c'est 700 000 écoles primaires, 110 000 collègues et lycées, 17 000 établissements d'enseignement supérieur de 1er cycle, 900 instituts de technologie, 217 universités d'Etat, 20 universités centrales ...
  • La gratuité est une réalité jusqu'à 14 ans et vient renforcer le caractère obligatoire de l'éducation. En Inde du Sud, le financement public de l'éducation va même jusqu'à 16 ans. Malgré cela 1/3 des 6-14 ne sont pas scolarisés.
  • En 2010, l'Inde consacrait 3,3% de son PIB à l'éducation (et 2,4% à ses dépenses militaires par exemple).
  • Il y a 400 millions d'illettrés dans le pays. Le taux d'alphabétisation était de 74% en 2011 (76% pour les hommes et 54% pour les femmes). Les disparités sont cependant nombreuses : entre Etats (Kerala : 91% vs Bihar 47%), entre villes (80%) et campagnes (59%), ... En 2001, 95% des enfants des campagnes avaient accès à l'école primaire. Pour la moitié, ils abandonnent à 12 ans ou après un mariage arrangé. Cependant, toujours plus d'enfants savent lire et écrire.

  • La priorité absolue est donnée à l'enseignement supérieur afin de créer une élite intellectuelle. Certaines écoles ont lié des partenariats avec des pairs à l'étranger. L'informatique est également privilégié car la croissance du secteur est telle que le nombre de diplômés de suffit pas à couvrir les besoins.
  • 1 indien sur 14 000 entre dans le supérieur et il y a 1 place pour 10 candidats au concours. Une véritable compétition existe donc en dehors de toute considération monétaire car les résultats de la maternelle à l'examen des 17/18 ans sont pris en compte et déterminants pour accéder tant aux études qu'à une bonne carrière. Régulièrement au bord des routes, nous voyions des panneaux présentant les photos et résultats des meilleurs élèves du coin. Du coup, il y a d'une part de la corruption pour acheter une admission ou effacer un mauvais résultat et d'autre part des quotas pour les plus défavorisés : 27% des places du supérieur leur sont réservés dans le public.
  • Il y a de plus en plus d'élèves et de moins en moins de places d'où un recours plus important au privé, inaccessible au plus grand nombre. Les plus aisés suivent également des cours particuliers pour préparer les examens.

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